La fulgurante évolution économique du Vietnam dont on ne parle presque pas
Très peu connu par la presse nationale et internationale, très silencieux et presque inconnu, le Vietnam, a tenté de se reconstruire, après la guerre du Vietnam, et d'ouvrir son économie pour se délivrer à une croissance économique incroyable, même si peu connue. C'est ainsi depuis les années 2000, que le Vietnam connaît cette forte croissance, tirée par le commerce international et les investissements étrangers.
Le pays a connu un taux de croissance de 6,7% en 2015 et de 6,2% en 2016. Les exportations, qui contribuent de manière importante au PIB du Vietnam, sont restées dynamiques cette année. Certains secteurs comme la production industrielle ou la production de textiles, d'électroniques et l'industrie pétrochimique sont en très forte croissance.
Les perspectives de croissance pour l'année 2017 demeurent élevées, avec 6,5% de croissance.
Le gouvernement a lancé des réformes dans des secteurs clés et a commencé la privatisation partielle des entreprises publiques. Par ailleurs, afin de faire face à la crise financière mondiale, le Vietnam a amélioré le climat des affaires en vue d'encourager la production, de stimuler la consommation et les investissements, d'améliorer la situation sociale et d'introduire des politiques monétaires et fiscales effectives.
Grâce aux investissements directs étrangers (IDE), le Vietnam produit désormais des biens technologiques à forte valeur ajoutée.
Le commerce extérieur vietnamien a continué en 2016 à bénéficier de la délocalisation d'usines chinoises. Le secteur du commerce extérieur est resté dynamique malgré le ralentissement de la demande mondiale, notamment chinoise.
L'inflation, qui a atteint 4,7% en 2016, constitue toutefois un taux relativement faible pour le pays. Cette maîtrise de l'inflation a soutenu la consommation des ménages vietnamiens, tendance renforcée par l'amélioration de l'accès au crédit.
Cependant, le système bancaire est fragile, ce qui freine l'investissement des entreprises. En 2016, le secteur touristique est resté dynamique, tandis que la production industrielle a connu une hausse de 7,5%, une progression en baisse par rapport à l'année précédente.
Globalement, les réformes ont permis d'améliorer le niveau de vie des habitants. Le taux de pauvreté a largement diminué selon les dernière données disponibles auprès de la Banque mondiale. Cependant, le taux de chômage urbain a augmenté et le sous-emploi demeure conséquent.
Afin d'assurer une croissance soutenue, le gouvernement a lancé depuis 2011 plusieurs grands chantiers : le développement des infrastructures, la formation des jeunes et la modernisation des institutions. Pour atteindre ces objectifs, toujours d'actualité en 2017, le pays doit poursuivre sa réforme des entreprises publiques, alors que l'écart se creuse entre les grandes entreprises bénéficiant des IDE et les entreprises d'Etat, peu rentables.
En 2017, les finances publiques restent fragiles, le déficit public étant toujours élevé. Il devrait pourtant se réduire avec la poursuite du programme de privatisation. Malgré une dette publique importante, les comptes extérieurs du pays s'améliorent avec le renforcement des exportations. Néanmoins, les réserves de change demeurent insuffisantes. Elles ne couvrent que deux mois d'importations en 2017. Enfin, l'activité chinoise en mer de Chine méridionale inquiète Hanoï, qui resserre ses liens avec les Philippines et le Japon.
L'avenir économique du pays est positif. En effet, la main-d’œuvre est de qualité et peu coûteuse, le pays est doté d'importantes ressources agricoles et naturelles, et sa stratégie de développement est fondée sur l’ouverture et la diversification de son économie. Le taux de chômage est particulièrement bas.
L'industrie, qui représente plus d'un tiers du PIB et emploie environ un quart de la population, est un moteur de la croissance vietnamienne, même si son importance diminue. Le secteur, reste dominé par les grands groupes publics. Les principales industries du pays sont le textile, l'agro-alimentaire, l'industrie du meuble, l'industrie plasturgique et papetière.
Le secteur énergétique est en pleine croissance depuis plusieurs années (charbon, hydrocarbures, électricité, ciment, sidérurgie). Bien qu'il soit "un nouveau venu" dans l'industrie du pétrole, le Vietnam est aujourd'hui le troisième plus grand producteur d'Asie du sud-est. Le pays mise également sur les industries à forte valeur ajoutées telles que l'automobile, l'électronique et l'informatique.
Le secteur des services est tiré par le tourisme et les télécommunications. Ces secteurs lucratifs pour l'économie locale ont massivement contribué à la santé économique du pays en 2016 et cela devrait perdurer dans les années à venir.
Le Vietnam est, en outre, l'une des économies d'Asie les plus ouvertes au commerce international. Il représente 185% du PIB (Banque mondiale, 2016). Le Vietnam a fait preuve d'un véritable engagement pour libéraliser les échanges au cours de ces dernières années. Il est entré à l'OMC en 2007, tout en signant des Accords de Libre échange (FTA) avec des pays de l'ASEAN et les Etats-Unis et bénéficiant d'un engagement de coopération avec l'Union européenne. Le Vietnam a également ratifié l'accord de partenariat transpacifique. Malgré la décision de sortir du traité commercial par Donald Trump il y a dix mois, car il allait à l’encontre des intérêts des travailleurs américains et malgré le doutes sur la suite de cet accord après la dénonciation américaine, ., onze pays ont trouvé un cadre pour un nouvel accord de libre-échange il y a quelques jours.
Dans une déclaration commune, ces pays expliquent « s’être mis d’accord sur les éléments essentiels » pour un nouveau traité, après plusieurs jours de négociations, en marge du sommet annuel des pays du forum de l’Asie-Pacifique, à Danang, ville côtière du centre du Vietnam, en enlevant ainsi tous les doutes sur le futur de ce traité.
Le Vietnam se classe parmi les premiers exportateurs mondiaux de riz. Les autres exportations sont majoritairement constituées de produits textiles et chaussures, de produits technologiques et de pétrole brut, tandis que les importations sont constituées essentiellement de machines-outils, de pétrole raffiné et d'acier. Le gouvernement a pris des mesures depuis 2011 qui ont permis de réduire le déficit commercial. Le Vietnam continue de profiter de la bonne santé économique des Etats-Unis, un de ses principaux partenaires commerciaux. De plus, le Vietnam bénéficie d’une montée en gamme de ses exportations grâce aux IDE.
Dans le cadre politique, le pouvoir exécutif est assuré par le président du Vietnam qui est le chef de l'Etat en exercice et le commandant symbolique des forces armées du Vietnam, président le Conseil de la défense et de la sécurité nationales. Le premier Ministre du Vietnam Nguyen Tan Dung est le chef du gouvernement, il préside un conseil des ministres composé de 3 sous-premiers ministres et de 26 ministres et commissions. Le Président est élu par le parlement, parmi ses membres, pour un mandat de 5 ans. Le Premier Ministre est nommé par le Président parmi les membres du parlement, en tant que chef du gouvernement. Le cabinet est nommé par la Président, sur la recommandation du Premier Ministre et après ratification par le Parlement. Le véritable centre du pouvoir est le Parti Communiste du Vietnam (CPV).
Au niveau législatif, l'Assemblée nationale au Vietnam est monocamérale. Le parlement compte 498 sièges et ses membres sont élus au suffrage universel pour cinq ans. Tous les membres du conseil des ministres proviennent de l'Assemblée nationale. Selon la constitution du pays, l'Assemblée Nationale est la plus haute institution représentante du peuple et la seule organisation possédant le pouvoir législatif. Son mandat est étendu, elle doit superviser toutes les fonctions du gouvernement.
Le pays est donc très stable politiquement, ouvert aux échanges mondiaux, bien accueillant les investissements étrangers et favorable à l'ouverture et à la circulation. Rien ne s'oppose donc à ce que son futur, dans les prochaines dix années, sot un futur de succès et de fort développement international.
Restons saisis!
Le pays a connu un taux de croissance de 6,7% en 2015 et de 6,2% en 2016. Les exportations, qui contribuent de manière importante au PIB du Vietnam, sont restées dynamiques cette année. Certains secteurs comme la production industrielle ou la production de textiles, d'électroniques et l'industrie pétrochimique sont en très forte croissance.
Les perspectives de croissance pour l'année 2017 demeurent élevées, avec 6,5% de croissance.
Le gouvernement a lancé des réformes dans des secteurs clés et a commencé la privatisation partielle des entreprises publiques. Par ailleurs, afin de faire face à la crise financière mondiale, le Vietnam a amélioré le climat des affaires en vue d'encourager la production, de stimuler la consommation et les investissements, d'améliorer la situation sociale et d'introduire des politiques monétaires et fiscales effectives.
Grâce aux investissements directs étrangers (IDE), le Vietnam produit désormais des biens technologiques à forte valeur ajoutée.
Le commerce extérieur vietnamien a continué en 2016 à bénéficier de la délocalisation d'usines chinoises. Le secteur du commerce extérieur est resté dynamique malgré le ralentissement de la demande mondiale, notamment chinoise.
L'inflation, qui a atteint 4,7% en 2016, constitue toutefois un taux relativement faible pour le pays. Cette maîtrise de l'inflation a soutenu la consommation des ménages vietnamiens, tendance renforcée par l'amélioration de l'accès au crédit.
Cependant, le système bancaire est fragile, ce qui freine l'investissement des entreprises. En 2016, le secteur touristique est resté dynamique, tandis que la production industrielle a connu une hausse de 7,5%, une progression en baisse par rapport à l'année précédente.
Globalement, les réformes ont permis d'améliorer le niveau de vie des habitants. Le taux de pauvreté a largement diminué selon les dernière données disponibles auprès de la Banque mondiale. Cependant, le taux de chômage urbain a augmenté et le sous-emploi demeure conséquent.
Afin d'assurer une croissance soutenue, le gouvernement a lancé depuis 2011 plusieurs grands chantiers : le développement des infrastructures, la formation des jeunes et la modernisation des institutions. Pour atteindre ces objectifs, toujours d'actualité en 2017, le pays doit poursuivre sa réforme des entreprises publiques, alors que l'écart se creuse entre les grandes entreprises bénéficiant des IDE et les entreprises d'Etat, peu rentables.
En 2017, les finances publiques restent fragiles, le déficit public étant toujours élevé. Il devrait pourtant se réduire avec la poursuite du programme de privatisation. Malgré une dette publique importante, les comptes extérieurs du pays s'améliorent avec le renforcement des exportations. Néanmoins, les réserves de change demeurent insuffisantes. Elles ne couvrent que deux mois d'importations en 2017. Enfin, l'activité chinoise en mer de Chine méridionale inquiète Hanoï, qui resserre ses liens avec les Philippines et le Japon.
L'avenir économique du pays est positif. En effet, la main-d’œuvre est de qualité et peu coûteuse, le pays est doté d'importantes ressources agricoles et naturelles, et sa stratégie de développement est fondée sur l’ouverture et la diversification de son économie. Le taux de chômage est particulièrement bas.
L'industrie, qui représente plus d'un tiers du PIB et emploie environ un quart de la population, est un moteur de la croissance vietnamienne, même si son importance diminue. Le secteur, reste dominé par les grands groupes publics. Les principales industries du pays sont le textile, l'agro-alimentaire, l'industrie du meuble, l'industrie plasturgique et papetière.
Le secteur énergétique est en pleine croissance depuis plusieurs années (charbon, hydrocarbures, électricité, ciment, sidérurgie). Bien qu'il soit "un nouveau venu" dans l'industrie du pétrole, le Vietnam est aujourd'hui le troisième plus grand producteur d'Asie du sud-est. Le pays mise également sur les industries à forte valeur ajoutées telles que l'automobile, l'électronique et l'informatique.
Le secteur des services est tiré par le tourisme et les télécommunications. Ces secteurs lucratifs pour l'économie locale ont massivement contribué à la santé économique du pays en 2016 et cela devrait perdurer dans les années à venir.
Le Vietnam est, en outre, l'une des économies d'Asie les plus ouvertes au commerce international. Il représente 185% du PIB (Banque mondiale, 2016). Le Vietnam a fait preuve d'un véritable engagement pour libéraliser les échanges au cours de ces dernières années. Il est entré à l'OMC en 2007, tout en signant des Accords de Libre échange (FTA) avec des pays de l'ASEAN et les Etats-Unis et bénéficiant d'un engagement de coopération avec l'Union européenne. Le Vietnam a également ratifié l'accord de partenariat transpacifique. Malgré la décision de sortir du traité commercial par Donald Trump il y a dix mois, car il allait à l’encontre des intérêts des travailleurs américains et malgré le doutes sur la suite de cet accord après la dénonciation américaine, ., onze pays ont trouvé un cadre pour un nouvel accord de libre-échange il y a quelques jours.
Dans une déclaration commune, ces pays expliquent « s’être mis d’accord sur les éléments essentiels » pour un nouveau traité, après plusieurs jours de négociations, en marge du sommet annuel des pays du forum de l’Asie-Pacifique, à Danang, ville côtière du centre du Vietnam, en enlevant ainsi tous les doutes sur le futur de ce traité.
Le Vietnam se classe parmi les premiers exportateurs mondiaux de riz. Les autres exportations sont majoritairement constituées de produits textiles et chaussures, de produits technologiques et de pétrole brut, tandis que les importations sont constituées essentiellement de machines-outils, de pétrole raffiné et d'acier. Le gouvernement a pris des mesures depuis 2011 qui ont permis de réduire le déficit commercial. Le Vietnam continue de profiter de la bonne santé économique des Etats-Unis, un de ses principaux partenaires commerciaux. De plus, le Vietnam bénéficie d’une montée en gamme de ses exportations grâce aux IDE.
Dans le cadre politique, le pouvoir exécutif est assuré par le président du Vietnam qui est le chef de l'Etat en exercice et le commandant symbolique des forces armées du Vietnam, président le Conseil de la défense et de la sécurité nationales. Le premier Ministre du Vietnam Nguyen Tan Dung est le chef du gouvernement, il préside un conseil des ministres composé de 3 sous-premiers ministres et de 26 ministres et commissions. Le Président est élu par le parlement, parmi ses membres, pour un mandat de 5 ans. Le Premier Ministre est nommé par le Président parmi les membres du parlement, en tant que chef du gouvernement. Le cabinet est nommé par la Président, sur la recommandation du Premier Ministre et après ratification par le Parlement. Le véritable centre du pouvoir est le Parti Communiste du Vietnam (CPV).
Au niveau législatif, l'Assemblée nationale au Vietnam est monocamérale. Le parlement compte 498 sièges et ses membres sont élus au suffrage universel pour cinq ans. Tous les membres du conseil des ministres proviennent de l'Assemblée nationale. Selon la constitution du pays, l'Assemblée Nationale est la plus haute institution représentante du peuple et la seule organisation possédant le pouvoir législatif. Son mandat est étendu, elle doit superviser toutes les fonctions du gouvernement.
Le pays est donc très stable politiquement, ouvert aux échanges mondiaux, bien accueillant les investissements étrangers et favorable à l'ouverture et à la circulation. Rien ne s'oppose donc à ce que son futur, dans les prochaines dix années, sot un futur de succès et de fort développement international.
Restons saisis!
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