Attentat de Tunis: encore une fois, revendication de l'Etat Islamique



A 24 heures de l'attentat de Tunis, sans tarder, est arrivée sa revendication par l'Etat islamique d'Iraq et Syrie.
Le terrorisme est aujourd'hui le nouveau fléau de notre société, une épidémie qui tue de manière discriminée la liberté, la paix, les idéaux démocratiques, l'économie capitaliste et tous les fondements de notre société. Même les guerres aujourd'hui ne sont plus les mêmes. Si autrefois la guerre se combattait entre Etats, aujourd'hui elle est asymétrique, mettant un ou plusieurs Etats contre des individus qui émergent sur la scène internationale, souvent indépendamment des Etats, sans que l'on puisse en reprocher la responsabilité à ces derniers. Tous les schémas traditionnels sont en train de sauter, devant l'impuissance croissante et endémique des organisations internationales et du système onusien paralysé par les méthodes et les temps utilisés par ces nouveaux sujets du droit. L'existence de facteurs politiques et économiques essentiels au sein de ses organes finit par bloquer ou retarder - très fréquemment désormais - son action, notamment le recours à l'application du Chapitre VII de la Charte de San Francisco, qui imposerait l'utilisation de moyens contraignants de réplique.
Il est certainement difficile d'atteindre le terrorisme mais il est tout de même certainement possible de paralyser les flux économiques qui le financent, en touchant ainsi le cœur vivant d'un système complexe, fondé sur la haine vers les autres.

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