Nouvelles stratégies et nouveaux rapports USA: du nouveau sur le front international

La nouvelle Présidence Trump semblerait se projeter vers de nouveaux rapports et de nouvelles stratégies sur la sphère internationale.

Les prémisses ont déjà été posées.

Sur le front du rapport USA-Chine, Donald Trump semblerait être intentionné à revoir les relations entre les deux États et cela par un changement d'attitude à l'égard de Taiwan. 

D'abord par un appel téléphonique avec son homologue taïwanais, ensuite par un interview dans lequel il a confirmé ne pas se sentir lié par la politique d'"une seule Chine", à moins que la Chine ne se montre favorable à une ouverture du libre échange.

Tout semblerait confirmer l'intention du nouveau Président américain de rééquilibrer les relations entre les deux puissances en faveur de Washington. Et pour ce faire, il semblerait disposé à revoir la question de la reconnaissance de Taiwan et qui remonte à 1972.

Traduit en d'autres termes, le comportement du Président Trump semble vouloir indiquer que la question Taiwan sera seulement un prétexte pour revoir le rapport sino-américain. Mais de l'autre côté, la fermeté chinoise à l'égard de Taiwan, re-éxprimée dans le Livre Blanc sur la stratégie militaire chinoise de 2015, ne semble pas pouvoir être affaiblie, ce qui conduirait deux géants comme USA et Chine à une difficile entente ou même à une détérioration des rapports entre les deux.

Sur le front du rapport USA-Russie, les choses semblent différentes et la nomination de Rex Tillerson au Département d'État USA n'est que sa confirmation.

Ce choix semble être dicté par la volonté de pacifier l'opposition entre Trump et certains organes institutionnels américains, notamment le Congrès, qui aurait conduit au choix de certaines figures gouvernementales russophiles, dont le texan Tillerson et d'autres aux postes les plus imminents de l'administration américaine. 

Or, ces nominations doivent être confirmées par le Sénat, ce qui pourrait se révéler tache plus ardue que prévu, mais permet toutefois de s'interroger. Seront-elles suffisantes et révélatrices d'un changement d'attitude, d'un tournant dans les rapports USA-Russie? Il est fort probable qu'à titre personnel la réponse soit positive, mais sera-t-il de même à titre institutionnel et diplomatique?

Au futur la réponse...


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